Ce qu’ils en disent…
L’objectif de Si j’étais ton miroir clairement identifié, est qu’il cherche à faire entendre un point d’humanité des personnes participantes par la voie de la création, allant au-delà de leurs pathologies ou empêchements, sans les nier.
Par le travail mené ensemble sur plusieurs mois, cette voix peu entendue et peu écoutée, s’est faite puissante, transformant les idées en sensations, en moments uniques et en histoires humaines.
La dimension éthique du projet lié à la notion vitale du désir, a permis une forte adhésion de la part des participants, des familles, de l’ensemble des équipes, des partenaires, et de ceux qu’il a fédéré en cours de route. Les actions de personnes étrangères, danseurs compris, pour que les participants voient leur projet réalisé, a eu des effets puissants de revitalisation et de soutien sur ces derniers.
Le Centre Hospitalier de Givors et ses équipes
Le premier cycle de résidence de « Si j’étais ton miroir » a permis au Centre Hospitalier et ses équipes de percevoir la portée positive de ce projet auprès des participants.
Ainsi le personnel soignant des différents secteurs note « un avant et un après l’ouverture du projet aux participants ». Les commentaires des participants, et ceux de leurs familles en ont témoigné.
Le décloisonnement des services et le bien-être des équipes sont eux aussi impactés positivement par le projet qui fait la connexion entre tous les secteurs par sa dimension transversale et par sa diffusion :
- Découverte pour certains du processus artistique et de l’art de la danse,
- Revalorisation du participant à travers l’objet artistique partagé à la famille et aux amis,
- Soutien aux familles endeuillées par la création d’un objet qui fait trace,
- Ouverture d’un espace d’expression et de reconnaissance des aptitudes et ressources personnelles
mise en jeu dans le travail professionnel, - Découverte et changement de regard des patients par les professionnels et des professionnels
entre eux…)
C’est sur ce constat d’un « mouvement fédérateur dans le Centre hospitalier et dans la ville de Givors et ses communes environnantes qu’un second cycle est ouvert, afin de poursuivre et améliorer cette dynamique de reconnaissance, très soutenante pour le public de l’hôpital, validée et applaudie par les soignants, les participants, et les partenaires extérieurs, dans la Cité. » Jacques Weber.
« Faire oeuvre ensemble et pouvoir regarder son envie sublimée par la production d’une vraie création, permet à la personne de se voir importante, puisqu’on lui accorde sa propre importance, et où ce qu’elle a à exprimer compte pour les autres, lui permettant « de renaître au monde ». Dr Trautman- Chef de service de soins palliatifs, Givors)
Les témoignages sont univoques et exprimés par tous les participants, y compris le personnel soignant :
» Merci de m’avoir permis d’ouvrir cette porte sur moi-même ».
L’acte de création vient chercher les personnes dans leur En vie.